De récentes études ont permis de déterminer que Bordeaux est actuellement une ville chère en matière d’immobilier. L’attractivité de la capitale girondine est très importante, et les offres ne parviennent pas encore à satisfaire les nombreuses demandes en logement.
Une hausse du prix de l’immobilier constante depuis plusieurs années
Selon la dernière analyse effectuée par l’observatoire de l’immobilier LPI-Se Loger concernant les chiffres enregistrés durant le premier semestre 2018, Bordeaux serait actuellement la ville la plus chère de province, devançant désormais la ville de Lyon. En effet, sur le dernier trimestre, le prix de l’immobilier dans la capitale girondine a augmenté de 3,1%, et de 15,4% sur un an. Et tout porte à croire que cette tendance restera sensiblement la même pour les mois qui viennent.
Si auparavant, Lyon était considérée comme étant la ville la plus chère en province avec 4.530 €/m², elle a maintenant été détrônée par Bordeaux avec ses 4.652 €/m². La troisième ville la plus chère dans le classement est Nice, avec 4.212 € le mètre carré.
De même, le détenteur du record de la plus haute hausse des prix en un an est Bordeaux (+15,4%), devant Lyon (+10,3%) et Angers (+7,7%). Et selon les statistiques, quand une progression des prix est particulièrement vive sur une grande ville comme Bordeaux, cette hausse a tendance à se diffuser sur les communes aux alentours, y faisant également monter les prix. C’est notamment le cas à Pessac et à Mérignac par exemple.
Heureusement, cette flambée des tarifs n’est pas généralisée sur l’ensemble du territoire français. On constate en effet une baisse des prix sur le dernier trimestre à Nantes (-2,1%), Montpellier (-0,2%) et Toulouse (-1,6%).
Une hausse des prix en ralentissement
Toujours d’après les études réalisées par l’observatoire de l’immobilier LPI-Se Loger, la hausse des prix de l’ancien connaitrait en un léger ralentissement depuis l’automne 2017, une tendance qui se renforce peu à peu, et qui touche aussi bien les maisons (+3% contre 3,8%), que les appartements anciens (+4,4% alors qu’elle avait augmenté de +5,1% en septembre 2017).
Ce ralentissement touche aussi le marché immobilier de Bordeaux, évitant ainsi une hausse des prix aussi conséquente qu’en 2017. En effet, selon le réseau d’agences Orpi, Bordeaux a pu profiter d’un début d’année très positif grâce au dynamique du marché immobilier de 2017. La ville attire énormément de monde, entraînant certes la hausse des prix, mais celle-ci devrait être plus raisonnable, comparée à l’euphorie de l’année précédente.