Depuis près de 3 ans, on constate une baisse de prix sur le marché Bordelais. Les prévisions ne sont pas pour autant axés sur cette tendance. Sur 2018, en moyenne, les prix seront revus à la hausse, car la flambée enregistrée sur ces dernières années est disons-le devenue déraisonnable. Selon les chiffres, Bordeaux est la troisième ville la plus chère de France.

Depuis deux ans, on note une première baisse de prix à Bordeaux

Un chiffre assez moindre, 0.7% est le taux de la baisse de prix noté à Bordeaux. Les limites en terme de pouvoir d’achat des locaux sont atteintes, car en effet plus de 34% des acheteurs sont des bailleurs contre 16% en moyenne sur l’échelle nationale. En outre, même si on note une flambée des prix à l’achat, le prix du loyer a stagné et se situe toujours aux environs de 13€ le mètre carré.

La baisse va-t-elle se poursuivre ?

Autant le dire, le marché Bordelais n’est plus à son stade de jubilation. A un moment, après les folles années où le comparatif a atteint +248% en 20 ans sur les appartements, aujourd’hui le prix moyen du mètre carré avoisine les 4253€. La tendance actuelle se stabilise, après une année excessive en 2017, les prix sont désormais à la baisse, on note une diminution de -0.1% en mai et -0.2% depuis janvier 2018.

Les bailleurs se font rares

Après avoir atteint un chiffre positif de 25% des acheteurs potentiels à Bordeaux au quatrième trimestre 2017, ce beau chiffre se termine à 20% du marché vers décembre 2017. Cette tendance est soutenue lors des mois précédents, par la baisse du stock des biens mis en vente et des mandats des agents et gestionnaires immobiliers qui ont vu leurs chiffres baisser considérablement comparés à la normale.

Le revers de la médaille

Bien que Bordeaux possède de grands atouts d’attractivité et offre un trop plein de potentiels, cette tendance impacte fortement sur le pouvoir d’achat des locaux, et surtout influe sur le marché de l’immobilier. Il est important selon les habitants que les pouvoirs publics se manifestent rapidement, car le business privé de location sur presque la moitié de la ville doit être sous contrôle.

La cause de cet engouement

La principale cause de cette frénésie des prix est la ville elle-même. Bordeaux s’est prodigieusement embellie et améliorée depuis l’arrivée du tram dans les années 2000. D’autre part, la rénovation du centre-ville, ainsi que la transformation des anciens quais ont encore donné plus de valeur à la ville. Ajouté à cela, l’arrivée de la Ligne à Grande Vitesse qui relie la ville à la capitale en 2017, en seulement 2 heures. Ces paramètres on fait de Bordeaux une ville riche et très sollicitée

En résumé, la certitude que la baisse de prix à Bordeaux reste floue et incertaine. Le marché de l’immobilier est à plein régime, et le potentiel attractif de la ville reste très vif. Il est certain qu’à la fin de l’année, la possibilité d’une hausse modérée n’est pas à écarter.