La ville de Bordeaux suscite aussi bien les intérêts des particuliers que ceux des investisseurs et professionnels. Le marché de l’immobilier d’entreprise y connait un énorme succès, et cette année 2018 promet d’être aussi dynamique qu’en 2017. Si vous souhaitez en savoir plus sur le marché de l’immobilier d’entreprise à Bordeaux, alors cet article devrait vous intéresser.

L’immobilier d’entreprise à Bordeaux en excellente santé

L’immobilier d’entreprise à Bordeaux pour le premier trimestre 2018 est tout aussi positif que durant la grande année 2017. En effet, l’année dernière a été exceptionnelle en termes de ventes (avec près de 165.000 m² échangés), et selon les statistiques issus de l’enquête sur l’évolution du marché de l’immobilier d’entreprise au premier trimestre 2018 réalisé par l’OIEB (Observatoire de l’immobilier d’entreprise Bordeaux Métropole), le succès risque d’être sensiblement le même cette année.

De manière générale, le dynamisme se maintient dans la capitale girondine. Une progression de +11,3 % du nombre d’opérations menées sur le marché en un an a même été constaté, en tout cas pour les trois premiers mois. En revanche, les volumes échangés ont connu une légère baisse sensiblement identique de -12,3 %. Ainsi, si un volume de 35.600 m² a été atteint au premier trimestre 2017, il est cette année descendu à 31.200 m².

La baisse touche surtout les transactions sur les bureaux de seconde main. Si elles étaient de 25.600 m² en 2017, elles sont descendues à seulement 17.000 m² en début d’année 2018. En revanche, en ce qui concerne les transactions en neuf, les chiffres sont presque identiques, avec 9.200 m² en 2018 contre 10.000 en 2017. Autre différence remarquable en un an : la taille moyenne des bureaux en 2017 était de 450 m². Durant le premier trimestre 2018, elle est descendue à 301 m².

Sur le marché de l’immobilier d’entreprise à Bordeaux, la deuxième main représente 65 % des transactions, et le neuf 35 %, hors compte propre. Les locations représentent la grande majorité des échanges (86 %).

Bordeaux est en tête des volumes avec 16.200 m² échangés, dont 52 % de neuf. Cette domination est en partie due au fait que son périmètre sur le marché des bureaux inclut l’ensemble de l’intérieur de la rocade. Elle est suivie du pôle Sud/Sud-Ouest (avec Pessac) avec 5.800 m² échangés. A la troisième position et non loin derrière se place le pôle Ouest (avec Mérignac) à 5.600 m². On retrouve ensuite les pôles Nord (périphérie de Bordeaux Lac) et la Rive droite, avec respectivement 2.000 m² et 1.600 m². Ces deux derniers sont ceux qui ont connu les plus importantes baisses, puisqu’en moyenne, les surfaces échangées au premier trimestre 2018 sont d’environ 6.240 m².

De nombreux chantiers visibles en ville

Preuve du dynamisme de la ville, plusieurs grues sont devenues visibles à Bordeaux depuis le début d’année. Le grossiste en matériel électrique Hager réalise par exemple une grosse opération à 1.500 m² à Pessac. De même, on notera l’ouverture d’un 4ème centre d’affaires Régus de 1.500 m² à Mérignac. Mais le plus gros chantier pour le début d’année 2018 est probablement l’opération de Clairsienne, projet entrant dans le cadre du programme Euratlantique. Cette opération se situe à proximité du futur pont Simone Veil, à la sortie du boulevard Jean-Jacques Bosc.

Si une baisse des échanges a été constatée aux pôles Nord et Rive droite, c’est essentiellement en raison du fait qu’il n’y a plus grand-chose à y vendre. Bien que la totalité du marché bordelais ne risque pas d’avoir le même problème, il existe tout de même un risque de situation similaire pour la métropole néo-aquitaine où l’offre est considérablement insuffisante par rapport à la demande.

La présence de nombreuses grues ne signifie pas forcément qu’il s’agisse d’opérations neuves. En effet, la majorité d’entre elles travaillent pour des programmes déjà vendus. On peut citer en exemple le programme Emergence chargé de construire 38 appartements aux Bassins à Flot. Celui-ci ne sera livré qu’en septembre 2018, et pourtant, il est déjà entièrement vendu.

Le programme Euratlantique, une fois abouti, représentera à lui seul 25 à 30 % du marché bordelais. Il promet la livraison de 40.000 m² dans ce périmètre. Vu le succès du programme, il n’est pas sûr qu’il restera encore des places vacantes à la livraison.